Article 11 top iceberg-principle

11. À la découverte de quelques aspects du monde financier : les réponses de Pascal

Par: Jessica Duvivier - il y a 6 années, 1 mois

chronique, world trade center, pascal roussel

Partager:

« Je me suis aperçu assez vite que l’argent c’est le nerf de la guerre … »

D’une amorce de carrière plus ou moins rétive dans le milieu financier Pascal se laisse toutefois guider par sa grande curiosité. Aujourd’hui et depuis 2006 son travail au sein de la banque consiste à analyser les risques financiers encourus par cette dernière. Son rôle consiste en partie à analyser « ce qui se passe pour la banque et comment elle peut se protéger si les taux d’intérêts changent, si les taux de changes évoluent comme ci ou comme ça, si la bourse évolue dans un sens ou un autre. ». Indépendamment des entreprises ou des sociétés auquel la banque prête, la question, au sein de son département, n’est pas « de savoir si c’est gens-là vont pouvoir rembourser c’est plutôt : Les crises financières qu’est-ce qu’elles ont comme impact sur les banques ? ».

Quand au début de notre rencontre Pascal me révèle les raisons de la défiance qu’il entretenait au sujet de ce milieu bien particulier, il invoquait aussitôt les Lois « artificielles » et « Contre-nature » dictées par le monde financier. Toutefois, il est assez clair que ce choix se manifestait notamment par un désir de comprendre dans tous ces aspects comment cette « planète » s’organisait pour se déployer avec tant d’envergure à travers la Terre.

Et l’aventure ne faisait donc que commencer.


Attentat World trade center

C’est en 2001, suite aux attentats de Wall Trade Center, que Pascal va commencer à se poser davantage de questions concernant les informations diffusées dans les médias et par conséquent donc les informations retenues et dissimulées par une minorité. Et oui plusieurs d’entre nous, sinon une majorité - j’ose espérer - ont assisté ce jour là aux écroulements des deux tours du World Trade Center. Pour beaucoup aussi cet éboulement précipité se passait en notre fort intérieur assistant, quasi impuissant, à l’effondrement de la réalité telle qu’on la croyait jusqu’alors. Pour Pascal, comme pour des milliers, il en fut ainsi et les années suivantes allaient marquer chez lui un profond investissement à creuser pour déterrer ces informations camouflées.


Et c’est en 2007, année caractérisée par le début de la crise financière, que notre cher co-fondateur allait véritablement se recycler en archéologue creusant plus encore dans le but de débusquer certains aspects cachés du milieu dans lequel il évoluait. C’est en parallèle à ses activités professionnelles que depuis lors il rapporte le fruit de ses découvertes. À travers la mise en place d’un blogue d’une part, de l’écriture d’articles dans des revues spécialisées et de la réalisation d’un premier roman d’autre part.

« Avant ça, j’avais une vision très « mainstream », « Financial Time », « Wall Street Journal » … Ce qu’on lit là-dedans ben … c’est bon quoi … y a pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heures. Tout se trouve là-dedans donc tu prends les grands articles « The Economist » tu lis ça et tu as tout compris, tout est bien expliqué.
Ça c’était mon opinion avant 2007, bien qu’à partir des attentats du 11 septembre, je me suis déjà rendu compte que les choses, en général, n’étaient peut-être pas toutes aussi claires que ce que l’on nous explique à la TV… Mais en tous les cas pour la finance je n’étais pas encore arrivé à la conclusion qu’il fallait creuser plus profondément. »

Aussi, c’est par l’entremise d’une « newsletter », fortement recommandée par un de ses amis, « publiée par un groupe d’étude qui publient des lettres confidentielles sur abonnement payant », que Pascal trouvait dorénavant une lecture bien plus critique envers les diffusions d’informations de ces journaux « mainstream » :

« Ce que j’ai lu dans cette lettre est une étude faite par des analystes financiers qui étaient, mais ABSOLUMENT, à l’opposé de ce que l’on pouvait lire et qui annonçait avant qu’elle ne se passe, une crise financière majeure. Le « timing » précis n’était pas clair, mais les arguments annoncés étaient TRÈS très éclairants ! Je me suis dit : « Wow, comment effectivement … D’où ils tirent ça ? ». Très bien pensé, je m’intéresse donc à la question et me dit « Tiens finalement ça vaut la peine de creuser ». Et dès cet instant où j’ai commencé à creuser ma vision des choses s’est bien éloignée de ce qu’on lit dans les journaux traditionnels. »

À partir de ce moment-là notre co-fondateur décide donc d’agir en vue de répondre à ces nouvelles découvertes. Il débute par l’entremise de recherche plus poussée. Il recense les informations exhumées, écrit et publie. Au départ, ces écrits restent confinés dans son cercle d’amis et de connaissances : « je leur envoyais par e-mail, ça les intéressait, ils les passaient à d’autres, j’avais des questions de personnes intéressées qui me revenaient et me disais : « j’ai lu votre article et que pensez vous de … etc. ». Assez vite et suscitant l’intérêt de ses lecteurs, Pascal décide alors de créer un site web sous forme de blogue, par souci d’efficacité et permettant ainsi de partager avec un plus grand nombre de personnes : « Mon audience s’est donc un peu élargie en écrivant ce blogue. J’ai eu l’occasion de ce fait là de publier certains articles dans certaines revues. ». Il m’avoue également que de partager comme il le fait lui prend beaucoup de temps, car c’est évidemment sur son temps libre que Pascal fait l’étude de ce qu’il se passe.

De plus, souhaitant avant tout, vulgariser sinon simplifier ses propos la tâche est d’autant plus ardue et méticuleuse :

« […] Le retranscrire de manière simple – car ça c’est une caractéristique que j’avais aussi sur mon blogue, c’est que je pense que les choses ne sont pas si compliquées bien qu’on les présente généralement de manière assez complexe, l’homme de la rue se dit : « Ho là là ! Ça c’est un monde que jamais je ne pourrai comprendre, c’est pas pour moi, il faut que je reste humble devant ça et faire confiance parce que voilà c’est pas pour moi. ».

De poursuivre :

"Mais en réalité ce n’est pas du tout si compliqué, il faut simplement expliquer les grand mécanismes de manière assez simple. Entrer dans les détails peut devenir compliqué, mais les grands mécanismes Non. La machine est en fait très simple à comprendre, mais elle est entourée d’une brume, de tout un truc pour que finalement ben … J’veux dire quelqu’un qui prend un article des grands journaux que j’ai cité s’il ne connaît pas la finance, il va commencer à lire et après 5 lignes il va refermer et se dire que c’est pour les grands professionnels : « je ne comprendrai jamais rien là-dedans ». C’est un mythe à détruire car en réalité c’est très simple dans les principes essentiels mais il faut dire que ça arrange aussi beaucoup de gens que les choses ne soient pas expliquées trop clairement. Parce que sinon il y aurait beaucoup trop de personnes qui commenceraient à s’inquiéter, à réagir. Les médias « mainstream » maintiennent donc une certaine ligne éditoriale et voilà quoi… C’est comme ça."

Voici donc de quelle manière Pascal a choisi de répondre à ce grand fracas intérieur produit des attentats du World Trade Center et de toute une série d’évènements qui ont suivi depuis lors. Voici comment il choisit aujourd’hui de dédier son temps et de manifester ses intérêts, ses trouvailles et ses réflexions. En 2008-2009, il dit ne pas être le seul à avoir créé un blogue sur la question, car en effet beaucoup de personnes commençaient à se poser des questions. Une de ses connaissances a notamment créé le premier blogue économique a succès en France :

« Donc c’était une démarche où tout un réseau de gens se sont réunis, ont échangé. Tu peux aujourd’hui trouver toute une série de sites alternatifs qui expliquent bien les choses, je suis donc loin d’être le seul. »

Non en effet, Pascal n’est bien sûr pas le seul messager.

DIVINA INSIDIA "Le piège divin"

Toutefois, sa démarche n’en reste pas là. Le 1er janvier 2011, il publie son premier roman : "DIVINA INSIDIA. Le piège Divin". Ici, l’auteur nous transmet la plupart de ses informations et de son savoir sur les grands mécanismes déployés par le milieu financier. Sous forme de roman à suspens où intrigues et renseignements fusent de toute part, le lecteur découvre les dessous d’un monde qui a sur nous son influence quotidienne …

Si nous avons su émoustiller votre curiosité, la prochaine chronique est dédiée aux ambitions et aux parallèles entre son parcours et celui de son héro et personnage principal, la journaliste Anne Standford.

Tout ce briefing sur Pascal, non pas pour vous encombrer d’informations biographiques, mais pour vous permettre de mesurer toute la justesse posée derrière son engagement au sein d’Ednco en tant que spécialiste sur les questions de change et de monnaie.

Au plaisir de vous y retrouver !


L’Équipe Ednco

Chroniqueuse : Jessica DuvivierJessica Duvivier


Lire l'article suivant...