Vibrerlocal : de la démocratie représentative à la démocratie collaborative !?

Vibrerlocal : de la démocratie représentative à la démocratie collaborative !?
Par: Laurent Roussel - il y a 3 années
En ces temps de
grands changements et de remises en question sociales, économiques,
environnementales, sanitaires et politiques, je voulais vous partager mon point de vue
concernant notre modèle de gouvernance et plus particulièrement la démocratie
représentative. Survoler avec vous son fonctionnement général, en quoi elle fût
bénéfique et en quoi elle ne répond plus complètement selon moi aux enjeux
sociaux contemporains et à venir. Pour finalement proposer une alternative concrète
qui me semble plus adaptée.
Pour rappel, la démocratie
représentative qu’est-ce que c’est ?
C’est un système
politique dans lequel on reconnaît à une assemblée restreinte le droit de
représenter un peuple, une nation ou une communauté. La volonté des
citoyens s’exprime à travers des représentants qui établissent les lois (pouvoir
législatif) et les font appliquer (pouvoir exécutif). Mise en application au 19
ème
siècle, elle est présentée comme une alternative au despotisme par les philosophes des Lumières de l’époque.
Ainsi à intervalles
réguliers la population est invitée à
élire ces futurs représentants à
travers des élections. Pour se présenter, ces représentants font parties la
plupart du temps d’un parti politique, lui-même étant soutenu par des adhérents
ou des sympathisants. Ces partis proposent un
programme électoral
définissant des valeurs, une vision, un cadre et des objectifs à atteindre si
leurs représentants sont élus.
Ce sont les
partis qui définissent et proposent des pistes de solutions ou d’amélioration
auprès des citoyens. En théorie, ils le font sur base d’une analyse de la
situation courante, détermine ce qui fait défaut et propose des changements.
Dans le meilleur des cas (rare), une analyse préalable est faite sur le
terrain, ç à d en allant à la rencontre de la population en les interrogeant
sur leurs
besoins ou plus rarement encore sur leurs éventuelles idées
ou solutions face aux enjeux en cours.
Se présenter aux
élections peut solliciter beaucoup de
ressources humaines et financières.
En effet, pour bien faire connaître et promouvoir les élus et leurs programmes,
il est nécessaire de dépenser des sommes importantes pour concevoir, produire,
publier et distribuer différents supports médiatiques (affiches, articles, vidéos,
radio, TV, réseaux sociaux, etc.).
De plus ces campagnes
nécessitent souvent de mobiliser et déplacer du monde à travers le pays pour l’organisation
de rassemblements, de rencontres ou d’événement divers. Augmentant ainsi les
coûts de campagne.
Comme vous l’avez
compris se présenter aux élections peut couter cher. Prenez comme exemple une
fourchette des coûts de campagne du premier tour des dernières
élections françaises (2017) : min 400 000 € (J. Cheminade) max 16 000 000 € (E. Macron).
Comment sont financées ces campagnes ?
Elles le sont principalement par les cotisations des membres du parti, des dons
ou encore des emprunts bancaires.
Qui peut se présenter
aux élections ?
Toute personne étant
reconnue comme citoyenne du pays en question, étant majeure et ayant récolté un
nombre minimum de signatures d’élus.
Il n’est donc pas
nécessaire d’avoir fait des études particulières, de disposer d’un diplôme spécifique et encore moins d'un peu d'introspection.
Un politicien élu exerce un métier assez particulier. En effet, une fois élu,
son salaire provenant des impôts/taxes de l’ensemble des citoyens (même de ceux
qui n’ont pas voté pour lui) n’est pas sujet à la qualité des services rendus et
du respect du programme pour lequel il a été élu. Et ceci jusqu’à la fin de son
mandat.
Quelle est la durée
des mandats ?
Les mandats des élus
sont relativement courts, de quatre à cinq ans en moyenne.
Quels sont les apports
positifs de ce système représentatif ?
En comparaison aux
modèles féodaux précédents, ce système a représenté sans nul doute une avancée
majeure pour les citoyens en matière de liberté et de responsabilisation sur
les différents choix sociaux. Le processus même de voter est une révolution
en soi. Il a permis par exemple de mettre en évidence certaines inégalités
entre les hommes et les femmes en autorisant à ces dernières le droit de vote.
À travers les débats des
élus et les lois établies, la démocratie représentative a favorisé le
développement des différents secteurs socio-économiques (éducation, santé,
économie, art, commerce, etc.) en tentant d’ajuster la situation de mandat en
mandat et de parti politique en parti au pouvoir. Ainsi la démocratie
représentative a contribué très certainement avec la révolution industrielle et
l’avènement des nouvelles technologiques à favoriser l’accélération de
l’évolution de notre société.
Où en est-elle
aujourd’hui ?
Selon moi, il suffit
de regarder simplement dans la rue, de sortir son "QR" code libérateur, de jeter un coup d'oeil sur ses comptes et dans son cœur. La
réponse s’y trouve et les manifestations en France et dans
48 autres nations (Janvier 2020) de
par le monde transmettent un message sans précédent qu’il y a quelque chose qui
ne tourne plus rond dans ce système.
En effet, les élus
font preuves en apparence d’une relative liberté d’action, en ne pouvant ou pas appliquer par exemple le programme qu’ils ont promu. Ils peuvent rencontrer une certaine résistance faces aux élus de
l’opposition, cependant limitée, si le parti au pouvoir est majoritaire. Et au pire des cas il suffira simplement de profiter d'une crise "sanitaire" ou d''invoquer telles ou telles procédures en urgence pour faire passer le vote en force et le tour est joué. L’autre
contrainte provenant du soulèvement des citoyens qui peut être contenu par les forces de l’ordre. Ainsi le gouvernement avance dans
l’application des réformes et des mesures toujours plus "contrôlantes" qui lui semblent les plus justes et ceci même si la
population doit consentir à faire des efforts pour le « bien » de la
patrie ou "protéger" les autres.
À quels besoins
répondent ces réformes ?
Et bien dans cette pyramide
socioéconomique
, le gouvernement est pris en étau entre les citoyens et
leurs besoins qu’ils gouvernent (en bas) et les structures pour lesquelles ils
leur doivent des comptes (au-dessus). En effet, il n’est pas rare de voir que
les généreux donateurs ayant aidé à financer les campagnes électorales
attendent en retour quelques arrangements en leur faveur. Ainsi on peut voir de
très puissantes structures commerciales (multinationales) ou financières faire
pression pour que telle ou telle loi soit votée dans le but de favoriser les
retombées souvent économiques de leur « petit » business. Des agendas
commerciaux de longues dates sont établis et mis en application à travers le
temps et ceci peu importe le parti au pouvoir.
Les citoyens se
retrouvent dans l’
illusion de voter pour des représentants qui devraient
les servir alors que dans la réalité, ceux-ci répondent en priorité à des
besoins autres et des forces disproportionnées. Forces qui en fin de compte ne
laissent que très peu de marge de manœuvre aux représentants élus.
Le processus même de
vote ne représente pas non plus l’ensemble de la volonté des citoyens. Ainsi,
un gouvernement majoritaire peut se retrouver au pouvoir avec
seulement
24 %
des voix au premier tour par exemple.
Des mandats aussi
courts, certes peut-être nécessaires pour éviter la tyrannie et favoriser
l’alternance, ne permettent pas selon moi d’aller suffisamment en profondeur,
d’analyser l’interconnexion et la complexité des vrais enjeux sociaux,
économiques et environnementaux auxquels la société fait face.
Ainsi, il est demandé
aux gouvernements
d’aller vite de réagir dans l’urgence et de proposer
des mesures qui sont souvent pour moi un pansement ou voire pire un leurre. La manière
dont on traite les fameux
enjeux climatiques sont pour moi un parfait
exemple de ce manque de sagesse, de recul ou d’humilité face aux mystères de la
vie sur terre. Limiter et sur-simplifier notre vision à notre seule empreinte
carbone. Et imprégner progressivement dans l’inconscient collectif qu’il est
nécessaire d’investir toujours plus dans le nouveau « capitalisme vert » et de
« contrôler » le climat par tous les moyens me semble aberrant (un
article détaillé est à paraitre prochainement).
De plus, du fait de l’alternance
politique
, les nouveaux élus récupèrent le passif de l’ancien gouvernement
comme une base qu’ils vont tenter d’ajuster. Il n’est jamais question ni voire
possible de remettre en question un modèle économique qui on le sait favorise
mathématiquement le transfert de l’argent de ses usagers vers une minorité de
personnes les plus riches du monde. Ou que dire encore sur le fait d’emprunter
de l’argent à des banques privées avec intérêts pour financer les projets de
l’État (éducation, santé, culture, etc.). Intérêts qui seront eux-mêmes
remboursés via les impôts et taxes des citoyens et qui finiront dans les poches
de riches actionnaires. Non ces sujets ne sont que rarement abordés et lorsqu’ils le
sont, aucune suite concrète ne voit le jour. On entend par contre que l’État
manque d’argent, il doit faire des efforts et donc par extension les citoyens
bien sûr.
L’importance de
l’image des politiciens et le rôle des médias ?
Pour être réélu, un
politicien se doit de soigner son image et les agences de communication toujours
plus pointues et instruites en neurosciences travaillent fort dans ce sens. Le
politiquement correct et
la
langue de bois
sont monnaie courante. Il n’y a qu’à observer et décoder les
débats des élus qui usent en abondance d’une série de mots qui ont perdu à
travers le temps de leur sens et valeur. L’écoute active, le vouloir comprendre, la communication non-violente et s’ouvrir à la différence sont souvent remplacés par des « matchs oraux »
entre des monologues critiques et peu souvent constructifs. Ces matchs font le
régal des médias avides de sensations qu’ils peuvent vendre à un audimat
hypnotisé par la télé-réalité, les réseaux sociaux et autres feuilletons à rebondissement.
Ainsi, on en apprend quotidiennement
de toutes les couleurs sur les faits et gestes ou autres « tweets » de
nos politiciens. L’important c’est que cela génère auprès de l’audience des
émotions diverses tendant vers une subtile tension intérieure. L’auditeur
pensant s’en libérer, en redemandent encore, que va-t-il se passer dans le
nouvel épisode politique ? Cela crée inconsciemment de la dépendance.
Au plus l’emphase est
faite sur la vie politique, au plus c’est lui accorder toujours plus
d’importance. Si on en parle, c’est que c’est sûrement important !
Ainsi, les médias de masse contribuent à entretenir l’image d’hommes et de femmes politiques différents, spéciaux,
plus puissants, plus connaissant, ceux et celles qui savent ce qui est bon pour
les « québécois.e.s », « les français.e.s », etc. Ce qui a pour
conséquence de maintenir inconsciemment les électeurs en position « inférieure ».
Et les inviter à demeurer plus dociles à accepter telle ou telle mesure provenant
d’une hiérarchie dont le comportement tend toujours plus selon moi vers le « paternalisme narcissique ».
Ceci est en train de changer. J’en prends pour exemple les nombreuses
manifestations à travers le monde notamment pour
« sauver le
climat »
en sont un signe pour moi. Tout comme symbolise le jeune âge
de «
Gretta Thunberg » cela peut paraitre encore
« adolescent », mais cela semble une étape nécessaire pour une prise de
conscience et une responsabilisation plus individuelle et collective.
Le monde se réveille
sur les absurdités de nos modes de production, nos habitudes de consommation et nos faiblesses en matière de recyclage. Et il
s’indigne pour le moment sur nos politiciens élus démocratiquement qui ne feraient
rien ou pas assez. Alors qu’ils agissent, bien sûr, mais servent aussi d’autres
intérêts, ceux du marché économique et de la logique néo-libérale notamment.
Et les besoins de la
population ?
Comme je l’ai dit
plus haut, la population est
rarement consultée sur ce qu’elle souhaite
voir changer en matière d’éducation, d’art, de santé, etc. et encore moins sur
son niveau de bonheur. Ainsi, comment établir une
carte des besoins
prenant en compte l’ensemble des diversités sociales, culturelles, ethniques,
religieuses, géographiques, environnementales, etc. ? Comment en faire une
synthèse pertinente et ensuite l’appliquer à l’ensemble d’un pays ou d’une
province ? Je pense que c’est ce que s’efforcent de faire les élus à travers
la démocratie représentative ! Et à mon sens elle a atteint ses
limites
pour toutes les raisons citées plus haut.
Confier dans si peu de mains les clés de notre maison collective en leur
autorisant à établir les règles, représente selon moi un danger potentiel et un
frein vers une société plus ajustée, épanouissante, harmonieuse et respectueuse
de l’humain, de notre environnement et de la Vie dans ce qu'elle porte de plus sacré.
Alors que
faire ? Vibrerlocal, vers une démocratie « collaborative » !?
Cela fait plus de six
ans que nous travaillons sur l’élaboration d’une plateforme web de
coorganisation locale favorisant les rencontres, le passage à l'action et la co-création de projets en
réponse aux besoins de la communauté.
Elle s'appelle "Vibrerlocal" comme un rappel de prendre conscience en premier de ce qui vibre en Soi, en quoi on se met en mouvement et de l'importance de la mise en action locale.
Son développement est
presque terminé et elle compte plus d'un millier de membres dans plusieurs pays différents.
Cette plateforme s’inscrit dans une transition vers le développement durable, une économie au service de la vie et du bien commun. Et dans une vision de la démocratie que je qualifierais de plus « collaborative ». Son but étant l’élévation du niveau d’épanouissement individuel et collectif.
L’idée étant pour moi de passer à une nouvelle étape de notre évolution, de quitter un paradigme où nous étions des « adultes-adolescents » qui par nos choix (vote) confiaient le pouvoir à des individus dans l’espoir qu’ils répondent à nos besoins. Pour s’orienter à devenir peu à peu des acteurs et actrices responsables des changements individuels et collectifs de la société que nous souhaitons voir se manifester concrètement.
Cela passe selon moi par
ces étapes individuelles et collectives :
- Prise de
conscience de la situation
- Expression et partage de ses centres d’intérêts
- Proposition
d’amélioration ou idée de changement locale
- Rencontres réelles et locales
- Co-création
de projets en réponse aux besoins de la communauté
- Co-financement
de projets
- Soutien individuel et collectif
Toutes ces étapes se
déclinent dans cette plateforme à travers différents outils et modules.
Étape 1 : Prise
de conscience de la situation
Vibrerlocal vous propose un module de connaissance de soi qui vous permet à travers deux formulaires d’indiquer vos niveaux d’appréciation en lien avec des thématiques sociales, professionnelles, lieu de vie, etc. et aussi par rapport aux secteurs qui vous entourent, transport, éducation, commerces, etc. Ces données vous dresseront un tableau sur l’évolution de votre situation personnelle et elles seront aussi synthétisées anonymement par village, ville, province ou pays pour y indiquer le niveau d’appréciation de ses citoyens. Les premiers indices de bonheur qui font défaut actuellement.
Étape 2 :
Expression et partage de ses centres d’intérêts
Étape 3 :
Proposition d’amélioration ou idée de changement
Pourquoi dans mon village ne pas ...? C'est juste une idée, sans limite où tout est encore possible, sans pression, s'autoriser l'idéal. Une proposition qui a pour but d'inspirer, de susciter l'intérêt, d'initier un mouvement vers les autres et un éventuel passage à l'action.
Étape 4 :
Rencontres réelles et locales
Quelle forme a pris nos rencontres ? Où en sommes nous vis à vis de nos droits à la rencontre réelle ? A quel point les médias de masse, les téléphones "intelligents", les Réseaux sociaux ou autres Pass "sanitaires" nous contraignent toujours plus à placer un intermédiaire entre nous et à nous éloigner les uns des autres. Le conditionnement médiatique alimente la diffusion d'informations toujours plus alarmistes (menaces terroristes, climatiques ou sanitaires) nourrissant notre imaginaire mental individuel et collectif nous portant à nous méfier toujours plus de l'"autre". Ne serait-il pas justement le temps de se poser un peu, de se rencontrer, de partager sur ce que nous vivons, de vider son sac, d'être vrai sans masque ni attente d'un "like" pour ensuite se mettre en mouvement localement. Vibrerlocal favorise l'organisation de ces rencontres dans les espaces publics locaux autour des thématiques (intérêts, idées, besoins, projets) partagées sur la plateforme.
Étape 5 :
Co-création de projets en réponse aux besoins de la communauté
Ainsi suite à une idée partagée, un besoin exprimé ou l'organisation d'une rencontre, ce qui semblait encore un embryon de changement se transforme en un véritable projet qui aura plus de chance d’aboutir, car il répond à des vrais besoins et il est attendu par la communauté.
Qui dit projet, dit gestion et besoins ! Vibrerlocal vous propose une boite à outil complète pour gérer vos projets, partager des nouvelles, mettre de l’avant vos activités associatives ou professionnelles et de faire des demandes (matérielles, humaines, financières, etc.). Ainsi, la plateforme stimule la collaboration en favorisant la mise en relation de l’offre et de la demande autour de projets de vie ou communautaires qui font du sens.
Étape 6 :
Co-financement de projets
Avez-vous déjà essayé de trouver du financement pour au moins démarrer vos projets ? Vous avez pu vous rendre compte à quel point c'est contraignant. Vibrerlocal vous proposera début de l'année 2022 un module qui vous permettra de faire du micro-financement participatif et ainsi de soutenir les initiatives de votre choix. De plus, en soutenant ces projets vous serez gratifié d'un certains nombre de "VIBZ" correspondant au montant de votre contribution. Le "VIBZ" est une unité d'échange électronique tout à fait originale qui vous permettra de faire du troc de biens et services au sein du réseau.
Étape 7 :
Soutien individuel et collectif
Vibrerlocal vous propose des outils de recherche très puissants afin que vous puissiez trouver très facilement les personnes qui oeuvrent dans tels ou tels domaines, qui partagent tels ou tels intérêts, etc. Ces moteurs de recherche vous permettent encore de découvrir, les idées, les projets, les besoins ou les rencontres au plus proche de vous et ailleurs.
Toutes les informations étant géolocalisées, vous pourrez via son portail découvrir en un clic tout ce qui se passe autour de vous
ou dans la localité de votre choix.
À qui s’adresse
cette plateforme ?
- Vibrerlocal s’adresse
en premier aux acteurs, actrices de changement et aux citoyens concernés par le
bien-être de leur communauté.
-
Aux associations, aux différents organismes et institutions publics ou privées
- Et aux mairies, aux municipalités et élus locaux qui ont à cœur de servir et collaborer au mieux avec leurs citoyens.
Positionnement ?
Comme abordé un peu
plus haut, il est fréquent de voir de nos jours transiter de nombreuses
demandes provenant des citoyens vers les municipalités, associations ou organismes,
qui peuvent parfois se retrouver débordées.
Vibrerlocal se positionne comme une couche intermédiaire favorisant en
tout premier la coorganisation locale des citoyens au regard de leurs besoins,
idées et projets. Ainsi, les municipalités et autres organismes se retrouvent
davantage dans un rôle d’observateur actif qui leur permettra de mieux
intervenir et de servir la communauté.
Cette mise en commun des savoir-être et savoir-faire locaux permettent sur le même plan à se mettre en mouvement pour tenter d'améliorer concrètement la situation socio-économique et environnementale. Si à ce niveau et pour concrétiser certains projets, des besoins communaux émergent nécessitant l'approbation et la collaboration d'autres communes environnantes. La plateforme propose les mêmes outils utilisés par les citoyens pour permettre à ces acteurs décideurs de se rencontrer, de définir un projet, exprimer leurs besoins et passer à l'action plus efficacement et sereinement.
Ainsi, en stimulant dans un premier temps cette coorganisation locale entre le plus d'acteur.ice.s concernés, cette approche "Down - Top", partant du niveau le plus local (quartier, village, commune) favorise la remontée progressive de besoins concrets et pertinents aux régions concernées et ensuite au niveau national. Ainsi, les "décideurs" changent de casquette pour devenir des acteurs et des serviteurs de la communauté en faisant parties comme tout citoyen.n.e d'un maillon de la chaîne.
Vibrerlocal c’est
tout cela et bien plus encore, alors passez à l’action et découvrez la
plateforme en vous inscrivant gratuitement.
Si vous souhaitez en savoir plus ou encore disposer de cette plateforme sous forme de produit blanc adaptée à vos couleurs et besoins contactez-nous.
Merci d’avoir pris de
votre temps pour lire cet article :-)
Laurent Roussel
Co-fondateur de Vibrerlocal
Les commentaires
Laurent, quel article pertinent?? As tu essayé de le publier?? On devrait en faire un podcast!!!!!
Laurence Depelteau-McEvoy, il y a 3 années, 3 moisBonjour Laurence, merci pour ton commentaire...ça fait plaisir d'être lu :-). Je l'ai publié sur FB et LinkedIn pour le moment. Et Oui avec plaisir pour un podcast :-)
Laurent R., il y a 3 années, 3 mois